Nous n'avons pas envie de reprendre de photos de ce triste événement, vous pourrez les trouver sur le site de la Mairie ....
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Chronique parue dans Bellaciao ce lundi 2 février ( http://bellaciao.org/fr/spip.php?article78713 )
« Moi, Albert Jacquard, ministre de l’Education, je décrète :
L’Éducation nationale ne doit pas préparer les jeunes dont l’économie ou la société ont besoin. La finalité de l’éducation est de provoquer une métamorphose chez un être pour qu’il sorte de lui-même, surmonte sa peur de l’étranger, et rencontre le monde où il vit à travers le savoir.
Moi, ministre de l’Éducation nationale, je n’ai qu’une obsession : que tous ceux qui me sont confiés apprennent à regarder les autres et leur environnement, à écouter, discuter, échanger, s’exprimer, s’émerveiller.
À la société de s’arranger avec ceux qui sortent de l’école, aux entreprises d’organiser les évaluations et la formation de leur personnel à l’entrée des fonctions.
Il faut que les rôles cessent d’être inversés : l’éducation nationale ne produira plus de chair à profit.
Article premier
Il faut supprimer tout esprit de compétition à l’école. Le moteur de notre société occidentale est la compétition, et c’est un moteur suicidaire.
Il ne faut plus apprendre pour et à être le premier.
Article deuxième
L’évaluation notée est abandonnée. Apprécier une copie, ou pire encore, une intelligence avec un nombre, c’est unidimentionnaliser les capacités des élèves.
Elle sera remplacée par l’émulation. Ce principe, plus sain, permettra la comparaison pour progresser, et non pour dépasser les camarades de classe.
Mettre des mots à la place des notes sera plus approprié.
Article troisième
Les examens restent dans leur principe, sachant que seuls les examens ratés par l’élève sont valables. Ils sont utiles aux professeurs pour évaluer la compréhension des élèves. Mais les diplômes ou les concours comme le baccalauréat sont une perte de temps et sont abolis.
Sur tous les frontons des lycées figurera l’inscription : " Que personne ne rentre ici s’il veut préparer des examens. "
Article quatrième
Les grandes écoles (Polytechnique, l’ENA...) sont remises en question dans leur mode de recrutement. La sélection, corollaire nécessaire de la concurrence, et qui régissait l’entrée dans ces établissements, ne produisait que des personnalités conformistes, incapables de créativité et d’imagination.
Pour entrer à l’ENA, des jeunes de vingt-cinq ans devaient plaire à des vieux de cinquante ans. Ce n’était pas bon signe.
Article cinquième
Les enseignants n’ont plus le droit de se renseigner sur l’âge de leurs élèves. Les dates de naissances doivent être rayées de tous les documents scolaires, sauf pour le médecin de l’école.
Il n’est plus question de dire qu’un enfant est en retard ou en avance, car c’est un instrument de sélection. Chacun doit avancer sur le chemin du savoir à son rythme, et sans culpabilisation ou fierté par rapport aux camarades de classe.
Par contre, un professeur a le devoir de demander à l’élève ce qu’il sait faire pour adapter son enseignement, éventuellement programmer un redoublement.
Le redoublement est d’une réelle utilité s’il n’a pas de connotation de jugement.
Article sixième
Chaque professeur sera assisté d’un professeur de philosophie. Il faut en effet doubler l’accumulation des connaissances d’une approche par les concepts. Il faut en particulier passer par l’histoire des sciences, resituer les connaissances par rapport aux erreurs historiques d’interprétation des savoirs. Il faut que les élèves aient conscience des enjeux politiques qui se cachent derrière le progrès scientifique. On pourra rester quelques semaines sur un même concept, plutôt que de saupoudrer du savoir dans chaque cours.
Article septième
Le travail des professeurs par disciplines est annulé au profit du travail en équipe. La progression du travail des classes ne doit pas être perturbée par des impératifs de programme.
Article huitième
Chaque personne disposera dans sa vie, vers la fin de la trentaine, de quatre années sabbatiques afin de faire le point, se réorienter, apprendre d’autres choses. Chacun a le droit de vouloir changer de métier ou de vocation, parce qu’il n’est pas évident de se déterminer définitivement à dix-huit ans.
Article neuvième
Le ministère de l’Économie ne dictera plus ses besoins au ministère de l’Éducation. Dorénavant, le ministre de l’Économie donnera tous les moyens nécessaires à l’Éducation nationale pour réussir sa vocation."
Petit film expliquant les enjeux et les conséquences dramatiques de la réforme de la formation et du recrutement des profs du primaire et du secondaire. Qui seront les enseignants de nos enfants? Que sauront-ils de leur discipline? Comment auront-ils appris leur métier?
Auteur : Valérie Robert pour SLU - Sauvons l'université !
http://sauvons-lecole.over-blog.com/article-25623128.html
Alors que jusqu'ici les remplacements étaient assuré par des agents titulaires, les inspections académiques et les directeurs d'établissement se servent désormais directement à l'ANPE. Ceci n'est pas une prédiction lugubre, c'est la réalité actuelle. Cela se passe aujourd'hui, en France.
Exemples :
Vous pouvez poursuivre cette visite du site de l'ANPE pour trouver d'autres exemples.
Agnès R
ENSEIGNANTS NON REMPLACES – REMISE EN CAUSE DE LA MATERNELLE - NOUVEAUX PROGRAMMES – SOUTIEN SCOLAIRE – STAGES DE REMISE A NIVEAU - SUPPRESSION DES RASED – BASE ELEVES –…
Les nouvelles mesures du ministère vous interrogent, vous inquiètent ?
Venez en discuter le vendredi 5 décembre 2008 à 20 h
Salle des fêtes de Jassans Riottier
En présence de délégués des personnels, de représentants de la FOL, des Francas.
Le député ainsi que les sénateurs ont été invités.
Depuis sa nomination en mai 2007, le ministre de l'éducation nationale, M. Xavier Darcos, avait déjà à son actif :
- la promulgation de nouveaux programmes qui n’ont fait l’objet d’aucune concertation et qui sont contraires à l’avis de la profession et des chercheurs ;
- la diminution de 2 h du temps hebdomadaire d'enseignement (l'équivalent de 3 semaines par an !) et la réorganisation de la semaine décidée contre les préconisations des professionnels et des spécialistes des rythmes scolaires ;
- des déclarations insultantes sur les maternelles considérés comme de simples garderies où le travail des enseignants consiste à « surveiller la sieste et à changer les couches » ;
- la disparition programmée des IUFM (institut universitaire de formation des maîtres), revenant à supprimer la formation professionnelle ; les futurs enseignants des écoles ne seront plus formés ;
- l'étranglement financier des associations périscolaires sportives, culturelles et pédagogiques et des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public (FOL – USEP – OCCE – ICEM…) ;
- la mise en place du fichier base-élèves, comportant des données qui mettaient gravement en cause les libertés individuelles et le droit à l’éducation des enfants étrangers, quel que soit le statut de leurs parents ;
Dans le budget 2009, il vient aussi de faire inscrire :
- la suppression brutale de 3 000 postes d'enseignants spécialisés des RASED (réseau d’aides spécialisées aux enfants en difficulté), tout en proclamant vouloir diviser par trois le taux d’élèves en grande difficulté scolaire et en faisant croire que la mise en place de deux heures supplémentaires d'aide individualisée remplacera le travail des enseignants spécialisés ;
- la diminution de 30 % des postes d'enseignants mis au concours en 2009 ;
Tout récemment, il a confirmé que trois autres « réformes » seront mises en place en 2009 :
- la création de l’Agence nationale du remplacement, qui pourrait employer des maîtres non certifiés et précarisés pour remplacer les enseignants absents;
- la suppression de la maternelle entre 2 et 3 ans, remplacée par un « jardin d'éveil » à la charge des communes et des familles, premier pas vers la suppression de la maternelle avant 5 ans.
…
L’ETAT DOIT GARANTIR UNE ECOLE DE QUALITE. NOS ENFANTS Y ONT DROIT !
Qui va trinquer?
Les élèves et surtout les plus fragiles.
Les parents, puisque le service public régresse.
Les collectivités territoriales qui vont devoir assumer cette régression.
Le budget 2009 de l'éducation nationale traduit en postes d'enseignant
Quel avenir pour l'école maternelle?
Des profs de moins en moins remplacés
Le soutien scolaire ne peut remplacer le travail des réseaux d'aides spécialisés
Les élèves "fichés"?