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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 20:39
dernière séance mardi 11 novembre 20h30

Sélection Officielle en compétition au Festival de Cannes 2008. Palme d’Or 2008

François est un jeune professeur de français dans un collège difficile. Il n’hésite pas à affronter Esmeralda, Souleymane, Khoumba et les autres dans de stimulantes joutes verbales, comme si la langue elle-même était un véritable enjeu. Mais l’apprentissage de la démocratie peut parfois comporter de vrais risques

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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 09:48



Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi, Main basse sur l'école, Paris, Démopolis, 2008









Revue de presse

Libération

 La surprise vient ici du fait que ce livre coup-de-poing n’ait pas provoqué davantage de polémique. Il accuse entre autre le ministre de l’éducation, Xavier Darcos, d’être sous l’influence des cercles les plus réactionnaires et de favoriser, en sous-main, l’enseignement catholique. Mais peut-être que face aux multiples réformes – les programmes du primaire, la suppression du samedi, le service minimum… -, l’opinion ne sait plus que penser. D’après les auteurs, on assiste à une sainte alliance entre les ultra-libéraux, qui veulent une école marchande, et les ultraconservateurs, qui rêvent de revenir au système d’antan. Tout était écrit d’avance, il suffit de relire les propositions de Créateurs d’écoles, une boîtes à idées créée en 1992 a laquelle participaient Xavier Darcos, le conseiller éducation du Président Dominique Antoine et le recteur de Paris Maurice Quénet – qui auraient en outre tous deux fréquenté le très à droite Club de l’Horloge. Véronique SOULE - Libération, 18-19 octobre 2008 - Article numérisé

RMC

 Le carnet de note de Maître Grandserre : " Indispensable et dérangeante enquête sur l'origine du découpage des pièces du puzzle qui s'assemblent actuellement." Sylvain GRANDSERRE - site RMC, 14 octobre 2008 - METEO ET NUAGES BAS !


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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 18:47
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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 21:36
Apprendre, pas si simple !  Cette année scolaire inaugure les nouveaux programmes de l’école primaire voulus par le ministre de l’Education nationale et la suppression des cours du samedi matin décidée par le Président de la République.Sur ces deux aspects, l’avis de la communauté éducative, les apports de la recherche et l’intérêt des élèves ont été fort peu pris en compte. C’est d’autant plus regrettable que le ministre, alerté par les résultats prétendument catastrophiques des écoliers français aux évaluations internationales, entend « redresser la barre » par ces nouveaux programmes.     
LES  ORGANISATIONS  SIGNATAIRES AFEF (Association Française des Enseignants de Français)AGEEM (Association Générale des Ecoles et classes Maternelles Publiques)AIRDF (Association Internationale pour la Recherche en Didactique du Français)CEMEA (Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active)CRAP-Cahiers Pédagogiques (Cercle de Recherche et d’Action Pédagogiques)ICEM (Institut Coopératif de l’Ecole Moderne)FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves)FGPEP (Fédération Générale des Pupilles de l’Ecole Publique)FOEVEN (Fédération des Œuvres Educatives et de Vacances de l’Education Nationale)FRANCAS (Francs et Franches Camarades)GFEN (Groupe Français d’Education Nouvelle)JPA (Jeunesse au Plein Air)Ligue de L’EnseignementOCCE (Office Centrale de Coopération à l’Ecole)SE-UNSA (Syndicat des Enseignants)SGEN-CFDT (Syndicat Général de l’Education Nationale)SNUipp-FSU (Syndicat National Unitaire des Instituteurs et Professeurs des Ecoles)SI.EN-UNSA Education (Syndicat de l’Inspection de l’Education Nationale)SNPI-FSU (Syndicat national des Personnels d’Inspection) 

Qu’en est-il réellement ? Premièrement, le constat de départ est contestable. N’en déplaise au ministre, les évaluations internationales ne placent pas les élèves français dans les profondeurs du classement mais dans la moyenne des pays européens. Quant au pourcentage d’adultes illettrés, il est, selon l’INSEE, en baisse constante depuis 40 ans. L’idée selon laquelle le «niveau» baisserait dangereusement ne résiste donc pas à un examen attentif.Pour autant, certains élèves ne maîtrisent pas suffisamment l’écrit et l'ensemble des connaissances requises pour devenir des adultes, autonomes, responsables et critiques qui pourront s’intégrer socialement et acquérir une qualification. Soucieux de la qualité de leur enseignement et de la réussite de tous, les enseignants s’attachent jour après jour à faire progresser chaque élève à son rythme pour l’amener à surmonter les difficultés quand elles surviennent. Deuxièmement, le ministre prétend renforcer le volume horaire dévolu à l’enseignement du français et des maths. Or, il n’en est rien : ces volumes seront maintenus, rien de plus, tandis que la part consacrée aux autres domaines sera amputée de 2 h par semaine. Enfin, le ministre affiche sa satisfaction d’avoir rédigé des programmes courts. Au risque de gâter son plaisir, nous affirmons qu’ils sont plus lourds que les précédents. La valeur d’un programme ne se mesure pas à son nombre de pages mais plutôt aux pistes qu’il trace pour favoriser la réussite de tous les élèves. C’est bien là que le bât blesse ! Ces programmes ne prennent pas en compte le développement des enfants, ils n'appellent ni à la réflexion ni à la compréhension pourtant indispensables pour construire des apprentissages durables. Professionnels et déterminés, les enseignants s’appuieront sur leur expérience, sur les résultats de la recherche pour mettre en œuvre une pédagogie efficace au service de la réussite de leurs élèves. L’objet de ce document élaboré par vingt organisations représentant l’ensemble de la communauté éducative a pour objet de délivrer une information claire sur la réforme en cours. En effet, un climat de confiance entre les familles et l'école est fondamental pour la réussite des enfants.


Avait-on perdu les fondamentaux ? Lire, écrire, compter, qui a jamais imaginé que l'école avait renoncé à ces fondamentaux ? Certainement pas les enseignants. Sous prétexte de restaurer les fondamentaux, il s'agit en fait de mémoriser des apprentissages morcelés, sans liens entre eux, sans progressivité dans la compréhension des notions étudiées. Si la lecture, l'écriture et le calcul sont fondamentaux c'est parce qu'ils sont les outils de la connaissance et personne n'a jamais maîtrisé un outil sans l'utiliser. On n'apprend pas à tenir une truelle sans monter de murs, on n'apprend pas à faire du vélo sans rouler! S'engager dans les apprentissages demande des efforts dont tous ne perçoivent pas spontanément la nécessité. Ceux qui ne sont pas familiarisés avec l'abstraction, avec l'univers de l'écrit, doivent apprendre à percevoir l'intérêt de consentir à cet effort. C'est possible par la diversité des usages de la langue et des mathématiques. C'est là un moyen de conduire le plus grand nombre d'entre eux à la réussite, défi majeur de l'école d'aujourd'hui.
Quand la morale remplace l’éducation civique Que veut-on ? Des élèves bardés d'interdits et inquiets des sanctions, ou des élèves désireux de vivre ensemble et de s'approprier les règles indispensables au respect mutuel ? Les programmes choisissent la première solution au travers de « l'instruction civique et morale », vérité révélée et descendante qui fonctionne sur le mode de la norme et de la menace et donc génère la révolte et le conflit. Comme s’il suffisait de lire un pro- verbe écrit au tableau, d'apprendre par cœur une chanson, d'écouter des leçons de morale pour devenir un citoyen à part entière ? A cet archaïsme, on préférera l'éducation civique qui se fonde sur le vécu dans et autour de la classe, pour construire des règles de vie porteuses de valeurs : respect, solidarité... qu'il sera d'autant plus possible d'étendre à la vie en société qu'elles auront été acquises par la pratique.
La lecture c’est pas automatique ! Savoir lire et écrire ne se réduit pas à la maîtrise des correspondances entre les lettres et les sons. C’est pour cela que les enseignants font aussi acquérir à leurs élèves des connaissances leur permettant de comprendre le sens des phrases et des textes, de développer leur vocabulaire et de produire eux-mêmes des écrits. Pour ce faire, ils multiplient les activités de lectures, de manipulations, d’observations et de production. S’agissant de la grammaire, s'il convient de connaître un nombre limité de règles cela ne suffit pas. C'est la compréhension de ces règles qui permettra les automatisations nécessaires installées progressivement grâce à des activités d’écriture et de lecture variées propres également à susciter l’envie de lire et d’écrire
 

Comment les enfants apprennent-ils ?
Apprendre ne se décrète pas. C’est, en réalité, le résultat d’un processus long et complexe qui procède par étapes.Se limiter aux seuls fondamentaux du lire-écrire-compter ne correspond plus aux exigences du monde moderne.L’ouverture à la langue française, aux mathématiques est un vaste programme qui ne se réduit pas aux seules transmissions de techniques opératoires et mécaniques. Les activités artistiques, culturelles et physiques contribuent aussi à la réussite scolaire et à l’épanouissement. Le savoir se construit, se désire ou répond à un besoin, et ne se résume pas au stockage de connaissances.Pour ce faire, des situations d’apprentissages sont proposées par les enseignants. C’est tout l’art de la pédagogie.Ainsi, il ne suffit pas de se focaliser sur les conjugaisons car il faut aussi connaître la façon dont un élève construit la notion de temps, où il en est avant de l’aborder et comprendre ensuite ses erreurs pour l’aider à progresser.Un autre exemple : connaître les tables de multiplication par cœur est indispensable, mais loin d’être suffisant. Cela ne donne pas le sens de la multiplication, ni pour l’utiliser à bon escient dans des problèmes, ni pour comprendre ses différentes écritures : 4 x 3 = 3 x 4 =  4+ 4 + 4 = 3 + 3 + 3 + 3. Enfin le savoir est constitué des connaissances acquises par l’élève et auxquelles il a su donner du sens et du lien, il ne se résumera jamais à un empilement de savoirs.Se limiter à des exercices répétitifs ou à de simples applications de règles risque de dégoûter de l'école. Dans une démarche qui amène les enfants à comprendre ce qu’ils font, en revanche, le par cœur, l’entraînement, l’automatisation prennent alors toute leur place et deviennent utiles.

L'école va-t-elle si mal que ça ? C’est une première en France, le Ministre de l’Education nationale prétend tenir compte des résultats des évaluations internationales. Et pourtant, les nouveaux programmes ne répondent pas aux enseignements de ces évaluations. Pour ces dernières, les élèves français ont peur de se tromper, sont moins habiles que les autres élèves pour résoudre les problèmes et pour transférer, dans des situations nouvelles pour eux, les connaissances qu’ils acquièrent. Plutôt que de rabâcher des règles, les élèves ont besoin d'être accompagnés avec méthode par les enseignants pour affronter avec confiance des situations complexes.


Quel réaménagement pour le temps scolaire ? Le réaménagement du temps scolaire est une question lourde et difficile. La réponse simpliste du gouvernement de supprimer 2 h de cours se traduit le plus souvent par une concentration de la classe sur 4 jours par semaine. Où est l'intérêt des élèves dans une telle mesure ?A quelles conditions sera-t-il le plus disponible pour les apprentissages ? Pour cela, tout doit être remis à plat : il faut repenser la répartition des activités sur la journée, le rythme hebdomadaire, le rythme annuel, la périodicité des vacances.Pour définir des emplois du temps, et des calendriers scolaires adaptés aux jeunes, trois principaux rythmes doivent être respectés : le sommeil, les variations journalières de la vigilance et de l’activité intellectuelle, les variations saisonnières et cela tenant compte égale- ment des différences liées à l’âge.« Mettre à plat les rythmes scolaires », c’est aussi prendre en compte l’enfant dans sa globalité, et donc harmoniser le temps scolaire et extrascolaire. On ne peut y parvenir qu’en associant tous les partenaires concernés par l’éducation des jeunes : enseignants, parents, scientifiques, responsables des associations complémentaires de l'école et des mouvements pédagogiques, collectivités locales. Aider les élèves les plus en difficulté, qui serait contre ? S’il s’agit d’une aide, elle doit être organisée par les enseignants à partir des activités et exigences scolaires. S’il s’agit d’accompagner les élèves dans leur scolarité, elle peut être assurée par d’autres adultes à condition qu’elle fasse l’objet d’une concertation préalable, d’évaluations régulières avec les enseignants et les parents et qu’elle propose des activités qui ne se réduisent pas à de la répétition. Le ministère pro- pose un « accompagnement éducatif » en fin de journée, progressivement étendu à l’école primaire (en ZEP-REP à la rentrée 2008) et, pour les élèves repérés par les enseignants, deux heures hebdomadaires ou des stages de vacances.Trop souvent la suppression du samedi matin va conduire, dans la précipitation de cette rentrée, à alourdir la journée des élèves qui ont déjà peu d'appétit pour l'école. Il y a mieux à faire : changer la façon de travailler en classe.Une aide plus ciblée est nécessaire pour certains enfants mais elle est bien plus efficace quand elle est assurée par ou en lien avec des maîtres spécialisés (RASED) qui ne doivent surtout pas disparaître dans la tourmente. Contrairement à ce qu’affirme le ministre, aider des élèves qui ont des difficultés, c'est difficile ! Et on ne réglera pas le problème par des mesures annexes, encore moins en supprimant deux heures de classe par semaine.
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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 09:31

Ce vendredi 13 juin 2008, des élèves de Saint André de Corcy accompagnés de leurs parents et enseignants ont passé la soirée dans l‘école élémentaire autour d’un pique-nique convivial. Ainsi, nous nous sommes inscrits dans le mouvement national d’occupation des écoles contre les nouveaux programmes scolaires.

 Nous avions commencé à expliquer nos réticences de parents et d’enseignants vis à vis de ces nouveaux programmes lors d’une réunion information débat le mardi 3 juin 2008. Nous avions alors conviés les écoles des villages voisins qui ont pu exprimer leurs sentiments sur le sujet .

 Les reproches les plus concrets :

 -         une complexification et une augmentation des notions à voir : descente de certains contenus ( apprentissages actuellement vus au collège abordés dans le cycle 3 -CE2 à CM2- du cycle 3 au cycle 2  et ainsi de suite…..) avec dans le même temps, une diminution des horaires. Une des conséquences semble être que les contenus ne pourront alors être que survolés et non approfondis pour une meilleure compréhension de l’ensemble des élèves.

 
-        
une vision mécaniste des apprentissage : les élèves apprendront des dates, des tables de multiplications, des techniques, des conjugaisons sans comprendre comment elles se fabriquent et à quoi elles servent.  Aussi, les élèves n’ayant compris les concepts, ils auront le plus grandes difficultés à les appliquer à des situations nouvelles et à des apprentissages nouveaux .

 La référence à « avant c’était mieux » semble illusoire. La société a changé et la mission de l’école primaire aussi : elle prépare les enfants à poursuivre leur scolarité, elle leur ouvre l’esprit afin qu’ils puissent faire preuve d’une grande capacité d’adaptation.

 

Alors, que voulons-nous pour nos enfants : qu’ils réfléchissent et pensent par eux-mêmes ou écoutent et acceptent les discours venus « d’en haut » sans pouvoir les comprendre ???

Voilà un véritable enjeu……..

 

 

 

 

 

 

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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 22:21

Ils auraient pu se contenter de faire ouvrir les livres à la page XXX du manuel d’histoire, de préparer un polycopié avec un texte à trous, à compléter individuellement par les élèves, qu’ils auraient ensuite corrigé au tableau de façon magistrale pour l’ensemble de la classe. Puis, ils auraient fait apprendre par cœur quelques définitions recopiées dans ce même manuel (baille, fossé, palissade, haute cour, motte castrale…). Peut-être auraient-ils légendé un croquis ‘clé en main’ trouvé dans le livre du maitre.

Ils ont choisi la démarche d’investigation et sont partis en excursion, à la découverte du moyen âge mais aussi de notre patrimoine. Ils sont allés sur le terrain avec leurs classes, tout prêt du lotissement de la Poype à Saint André de Corcy. Leurs élèves ont observé, photographié, se sont questionnés ; puis de retour en classe, ils ont dessiné des croquis, réalisé des maquettes, écrit des textes pour mieux s’approprier tout qu’ils avaient découvert et nous le transmettre à leur tour. Ils ont fait bien plus que de l’histoire à travers la réalisation de ce projet et ont sans aucun doute travaillé les fondamentaux! Ils nous présentent sur le site de l’école élémentaire de Saint André de Corcy, l’aboutissement de ce travail remarquable…

http://www2.ac-lyon.fr/etab/ecoles/ec-01/st-andre-corcy/spip.php?article34

Florence DUPERRAY – Habitante de Saint André de Corcy et parent d’élève.

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 13:00

Il semblerait que les activités natation prévues pour les scolaires à la piscine de Villars tout le mois de juin aient été suspendues sur décision de la présidente de la Communauté de communes!
Des parents bénévoles avaient du suivre une formation pour assurer l'encadrement de cette activité et, pour la plupart, poser des jours de congé pour accompagner les classes. 
Que se passe-t-il? 

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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 14:42

Les parents d'élèves de Saint ANDRE DE CORCY, s'inscrivent dans le mouvement national d'occupation des écoles mais proposent une variante :

 

UN PIQUE-NIQUE  DANS L’ECOLE

VENDREDI 13 JUIN A PARTIR DE 19H :

Amener, en plus de sa bonne humeur, ses enfants et un pique-nique

(et pour les adeptes de foot, ne boudez pas votre plaisir et venez nous rejoindre pour suivre le match France- Pays Bas de la coupe dEurope des nations comme à la maison !)

Manger ensemble en rêvant à une rentrée prochaine où :

- les programmes seraient construits avec des professionnels de léducation

- le rythme scolaire serait adapté aux enfants

- les élèves en difficultés seraient aidés par du personnel spécialisé sur le temps scolaire


Pour que ce mouvement soit entendu, n'hésitez pas à être présents

 


                                                               Les parents d’élèves élus

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6 juin 2008 5 06 /06 /juin /2008 11:50

Suite à la remarque d’une lectrice,  nous souhaitons apporter la précision suivante : l’article intitulé « Pourquoi un débat sur les nouveaux programmes scolaires demain »  a été rédigé et signé par M.A.D. (Marie-Ange DUPONT),  Parent d’élèves élu  élémentaire et maternelle et non par l’Union Corcytoyenne. Cela explique la présence d’un « nous » qui pouvait créer un peu de confusion sur le comité d’organisation.

La réunion du mardi 3 juin 2008 a été organisée par les Parents d’élèves  auxquels les enseignants élémentaires et maternelles se sont associés tout naturellement.

… mille excuses donc et n’hésitez pas à laisser un commentaire si d’autres précisions paraissent nécessaires"

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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 19:45

La baisse de niveau chez les écoliers français serait à l'origine de ces nouveaux programmes. Les enfants réussiraient moins bien les tests que faisaient leurs grand-parents.... Il est pourtant impossible de tester les écoliers des années 60  sur ce que savent faire les écoliers des années 2000 : la démarche scientifique est incomplète et les résultats qui en découlent ne riment à rien. Cela s'explique peut-être par le fait que c'est la première fois que des chercheurs ne sont pas associés à ces démarches. 

En outre, la mission de l'école a changé : dans les années 60, elle «produisait» des travailleurs, maintenant, elle prépare les enfants à poursuivre leur scolarité. La vision mécanique des apprentissages telle qu'elle est envisagée dans ces nouveaux programmes ne permettra plus de baser la scolarité sur la compréhension des notions et des concepts. Alors, l'enfant qui sera confronté à une situation nouvelle ne pourra appliquer les mécanismes connus et sera en difficulté.

Que préférons-nous pour nos enfants : un tête bien pleine ou une tête bien faite ?????

(les nouveaux programmes aboutissent à la première hypothèse et les programmes actuellement en vigueur -datant de 2002 - favorisent la seconde solution).

C'est pourquoi nous organisons une réunion débat information sur le sujet et espérons vous y rencontrer pour échanger et avancer ensemble.

  Pour en savoir plus

 

  • Réunion mardi 3 juin à 20 h 30 à l'école Primaire
  • Consultez le site de la Fédération de parents d'élèves F.C.P.E. ici
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